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La mobilité sans fossile est possible

Photo: Pixabay

Le trafic peut et doit jouer un rôle important dans la lutte contre le réchauffement climatique. En Suisse, il est responsable d’environ 40% des émissions de gaz à effet de serre. Lors d’un colloque le 24 octobre 2019, l’ATE Association transports et environnement a montré comment réduire les émissions dues aux transports. Elle a présenté des exemples qui sont déjà applicables aujourd’hui et elle a esquissé des visions pour l’avenir des transports sans fossile.

Service de presse

Depuis décembre 2018, Bernmobil exploite une ligne de bus avec des véhicules à batterie. Markus Anderegg, responsable de la technologie chez Bernmobil, a présenté les premières expériences avec la nouvelle technologie lors du colloque organisé par l’ATE au Stade de Suisse à Berne. L’autobus électrique a un grand potentiel pour remplacer l’autobus diesel, mais les coûts élevés et les limitations de son autonomie l’empêchent (encore) de se répandre.

Philipp Dietrich, CEO de H2 energy, a présenté dans son exposé la manière dont son entreprise contribue au développement de la mobilité à hydrogène en Suisse. C’est dans ce but qu’a été créée l’association H2 mobilité, auquel participent également les exploitants de stations-service et les entreprises de transport. Avec l’achat de camions à hydrogène et la construction de stations de remplissage d’hydrogène, ils assurent à la fois l’offre et la demande du vecteur énergétique.

Roland Loos, CEO de Solarstratos, a présenté un aperçu du potentiel technique à long terme de l’énergie solaire et des technologies de batteries. Avec le projet d’un avion solaire biplace, qui doit monter dans la stratosphère, Solarstratos veut démontrer le potentiel de la propulsion électrique dans le trafic aérien.

Réduire, transférer et améliorer le trafic

Depuis sa création, le VCS s’est engagé en faveur d’un transport respectueux de l’environnement et du climat. Avec des manifestations telles que le symposium d’aujourd’hui, il montre que diverses solutions existent déjà pour une mobilité sans fossile. Il n’y a pas d’obstacles insurmontables à la mise en œuvre du tournant énergétique dans les transports.

Outre les améliorations techniques des systèmes de propulsion susmentionnées, l’ATE préconise des mesures cohérentes visant à réduire le trafic inutile et à transférer autant de trafic que possible vers des moyens de transport respectueux de l’environnement – par exemple au moyen de taxes incitatives sur les carburants fossiles, de contingents minimums pour les carburants renouvelables ou des valeurs-limites de CO2 plus strictes applicables aux voitures neuves, aux utilitaires et aux poids lourds.

www.fossilfreie-mobilitaet.ch